Dans le cadre de sa politique RSE tournée vers la diversité et l’inclusion, Xerox a mis en place depuis plusieurs années un programme de partenariats avec des Entreprises Adaptées (EA). Mais savez-vous ce qu’est une entreprise adaptée ? Soumise à certaines dispositions du Code du Travail et qui a la spécificité d’employer au moins 55% de travailleurs handicapés parmi ses effectifs de production, et ce peu importe son secteur d’activité.
L’entreprise permet aux travailleurs en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle dans un environnement adapté à leurs possibilités
Découvrez ci-dessous la première interview d’une série de trois.
Arès favorise avec Xerox le retour à l’emploi de personnes en situation d’exclusion
Arès est un groupe d’entreprises et d’associations « tremplins » à but non lucratif, dont la vocation principale est de favoriser le retour à l’emploi de personnes en situation d’exclusion. Son mot d’ordre avec Xerox : « Faire du numérique un tremplin vers l’emploi ». Ares et Xerox se sont en effet engagés dans la mise en place d’un nouveau partenariat.
Fabien de Castilla, vous êtes co-DG du groupe, pouvez-vous nous décrire l’historique de votre entreprise et de votre partenariat avec Xerox ?
Le Groupe Arès est le premier acteur de l’insertion par l’activité économique en Ile de France, avec pour vocation principale de favoriser l’insertion de personnes en grande exclusion (SDF, jeunes sans qualification, personnes handicapées) en leur offrant un travail et un accompagnement social adaptés. « Personne n’est inemployable » : cette conviction est au cœur de la mission que se sont donnés depuis plus de 30 ans les collaborateurs du Groupe Ares. Chacun a des talents, des compétences, des qualifications à révéler, un projet professionnel à construire, quelque chose à apporter dans une société plus inclusive pour peu qu’il soit suffisamment accompagné et soutenu.
Nous avons plus d’une dizaine d’années de collaboration avec Axa, d’abord via des activités logistiques comme de la préparation de kits de communication / administratifs, puis à travers des projets informatiques. Aujourd’hui s’ouvrent de nouvelles perspectives avec Xerox autour de la gestion documentaire (papier et numérique).
« L’innovation est au cœur de notre projet, que ce soit pour rendre plus efficaces les processus d’accompagnement à l’emploi des personnes vulnérables, ou pour proposer et expérimenter des évolutions dans les dispositifs publics en matière de lutte contre l’exclusion. »
Comment décririez-vous l’ADN de votre entreprise et ses valeurs ? Quelle est votre valeur ajoutée en tant qu’entreprise adaptée et celle de vos salariés ?
Nous avons une véritable mission sociale qui est de lutter contre l’exclusion, avec des valeurs qui sont le professionnalisme, l’engagement, la confiance, l’esprit d’équipe et la bienveillance.
Les entreprises, quand elles travaillent avec nous, font le choix d’un engagement pour l’inclusion, mais sans que cela soit au détriment de la qualité de la prestation qu’elles nous confient. Nos salariés en insertion travaillent tous sur des activités qui sont au standard du marché, tant en terme de prix que de qualité.
Nos partenariats avec les entreprises existent depuis la création d’Arès. Ce sont principalement des relations clients-fournisseurs, mais ils peuvent être aussi pour développer des passerelles emplois pour les salariés en fin de parcours d’insertion qui évoluent vers nos entreprises partenaires, ou enfin autour de soutiens sous forme de mécénat.
Enfin, nous avons créé plus récemment des Joint-Venture Sociales, des structures hybrides qui portent un projet d’insertion co-créé par une association et une entreprise classique, où chacun apporte le meilleur de son savoir et son expertise au service d’une mission commune.
Quels sont vos clients et est le profil de vos salariés ?
Nous travaillons avec tous types d’entreprises : des entreprises du CAC40, des PME, des startups, et ce sur trois métiers principaux qui sont la logistique, l’économie circulaire et le numérique.
Nos salariés ont des problématiques sociales diverses et multiples comme par exemple la santé, le logement, la langue, judiciaire, etc. Au quotidien, nous avons à cœur de mélanger les publics que nous accompagnons pour que leur point commun soit leur volonté de s’en sortir et non leurs fragilités.
Tous nos salariés en parcours ont un point en commun : ils ont perdu confiance en eux. Le projet d’Ares est justement de les accompagner à retrouver en confiance en eux, et en la société, avec le travail comme levier d’insertion. On peut mettre en avant un point :
« Chez Arès, pour lutter contre l’exclusion, nous accompagnons les hommes et les femmes à retrouver un emploi durable par le biais d’un travail rémunéré en parallèle d’un accompagnement social personnalisé. Notre devise « Nul n’est inemployable » : toute personne, quelle que soit sa situation, peut se reconstruire par le travail, et ainsi restaurer sa dignité et son autonomie. »
Quel regard portez-vous sur l’évolution de la RSE en France ?
La RSE en France s’appuie sur un mouvement de fond qui se renforce chaque année depuis près de 10 ans. Si historiquement, les univers de l’entreprise et de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) étaient assez dissociés, ils ont tendance à se rapprocher, notamment avec l’accélération des prises de conscience récentes comme grâce à la crise Covid qui a fait émerger l’envie d’un « monde d’après ».
L’entrepreneuriat social, l’entreprise à mission, le monde de l’impact n’est plus un vœu pieux mais une réalité. L’enjeu à présent est d’être en capacité de prouver et démontrer la qualité de nos actions en matière d’impact, pour qu’au-delà des vœux, il y ait des résultats (avec ainsi des enjeux croissants autour de la mesure d’impact et la labellisation de nos actions.
Il est nécessaire d’évoluer et de passer de l’intention d’impact à l’impact réel et utile
Pour en savoir plus :
https://www.groupeares.fr
fabien.decastilla@ares-association.fr
Article proposé par GOTOVERSE Agence de communication et de markting digital, Gestion de réseaux sociaux