L’éducation pour l’avenir de l’Amérique : positionner les étudiants pour qu’ils entrent avec succès dans le monde du travail

Cet article est le premier d’une série de trois extraits d’un discours prononcé par Kevin Warren lors du Conseil des collèges indépendants de 2017, le 4 janvier 2017 (Kevin Président commercial business group, Xerox).

Mon travail est assez complexe, mais mon atout le plus important est en fait très simple. Ce sont les gens. À la fin de la journée, les gens (nos clients) prennent des décisions et restent fidèles en fonction des interactions qu’ils ont eu avec d’autres personnes. Afin de réussir en tant que société, nous devons nous assurer que nous travaillons avec les gens les plus talentueux et passionnés.

« Ce que les diplômés ont à offrir au monde doit être plus que des compétences techniques. » – Kevin Warren, directeur commercial, Xerox

“What graduates have to offer the world has to be more than their chosen major or technical skill set.” – Kevin Warren, chief commercial officer, Xerox

Comment crée-t-on des gens talentueux et passionnés, eh bien, c’est là que l’éducation entre en jeu. L’éducation est le cadeau que continue de donner l’Amérique à ses entreprises. Le rythme du changement est tellement dynamique que les compétences techniques et les informations que les étudiants acquièrent aujourd’hui pourraient être dépassées en moins de 10 ans. Et, si, selon les futuristes, 60% des meilleurs emplois dans les 10 prochaines années n’ont même pas été inventés encore, comment l’école peut éventuellement préparer les étudiants à la réalité du marché de travail et y réussir ?

Ce que les diplômés ont à offrir au monde doit être plus que leur compétence technique. Une culture générale bien rodée est essentielle pour naviguer dans le changement qui caractérise l’environnement du travail d’aujourd’hui – et le monde qui l’entoure d’ailleurs.

Mon opinion sur la façon de compléter cette culture générale se retrouve dans ce que j’appelle le « triangle du succès », trois facteurs de succès qui sont devenus mes critères pour filtrer les personnes talentueuses et passionnées que je veux voir en poste dans les entreprises.

Tout d’abord, c’est la performance : c’est le qualificatif minimum, le reste du triangle n’a pas vraiment d’importance. Il s’agit aussi de la capacité de résoudre des problèmes et de surmonter les obstacles.

Ensuite, le comportement : les sociétés … les gouvernements … les hôpitaux … sont des institutions sociales. Nous travaillons avec des êtres humains. Il s’agit du professionnalisme, du travail en équipe, de la capacité de gérer les mauvaises nouvelles, de la résilience pour se remettre des échecs, de donner du crédit à la prise de décision et de défendre une mentalité « nous » par opposition à « moi ». Ce n’est pas moins important que la performance – il s’agit d’avoir une intelligence émotionnelle. Les gens qui font bien sur la première partie du triangle, échouent souvent à cette deuxième partie.

La troisième partie est le développement des compétences : Il s’agit de l’engagement à augmenter continuellement votre jeu, et dans l’environnement d’aujourd’hui, être un apprenant durant toute la vie est plus qu’un mot à la mode, c’est une compétence de survie. Il s’agit plus que de constamment mettre à jour vos compétences et connaissances (bien que cela soit critique aussi), il s’agit d’accroître votre valeur professionnelle … votre marque … en étant un étudiant de la vie, du travail et des événements actuels et mondiaux.

La performance se compare à un niveau d’étude. La qualification minimum pour plus de 60% des emplois est un diplôme d’étude niveau collège … et seulement 40% l’ont. Nous sommes confrontés à un problème d’offre et de demande. Il y a plus d’emplois créés que de diplômés,  11 millions de plus dans la prochaine décennie, en fait, selon le Centre de l’Université de Georgetown sur l’éducation et la main-d’œuvre.

Pour remédier à cela, il s’agit de changer le cours de l’histoire, entrer dans les communautés et atteindre les élèves du secondaire au début.

Les méthodes les plus courantes sont les suivantes :

Sur les salaires : ils peuvent gagner UN MILLION de dollars de plus au cours d’une vie,

Sur les diplômes : un diplôme fournit un rempart contre le chômage. Le chômage est de 3% pour les diplômés des collèges vs 6% pour les diplômés du secondaire.

Et présenter des preuves que les coûts des études au collège coûtent moins cher.

Mais je suis inspiré par les exemples qui tirent parti d’une connectivité plus étroite entre l’éducation et le marché du travail professionnel pour saisir les étudiants à un jeune âge et de les motiver à accéder à des opportunités réelles. Comme le programme de travail-étude au réseau catholique des écoles, Cristo Rey.

Les étudiants participant à Cristo Rey passent une journée par semaine à travailler dans une entreprise locale. Le salaire de ce travail contribue à compenser leurs frais de scolarité privés catholiques. Les étudiants se sentent habilités à trouver un emploi qui les intéresse et travaillent dur.

C’est lier cet espace avec la communication, le mentorat, les occasions d’acquérir de l’expérience. À mon avis, c’est plus que d’établir un centre de réussite scolaire ou un programme de mentorat par des pairs, c’est un effort délibéré pour éduquer et nourrir les étudiants à travers toutes les dimensions, intellectuelles, sociales, civiques, physiques, morales et spirituelles …

… … Qui est une bonne transition à la partie du comportemental du triangle.

 

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